5 enjeux

Un poids politique plus important

Avec plus de 11’000 habitants, la nouvelle commune deviendra la quatrième ville de la Riviera, ce qui permettra un rééquilibrage des forces entre les rives du Léman et les communes du haut. Une taille qui lui permettra d’avoir davantage de poids sur des sujets qui sont toujours plus nombreux à être discutés et traités à l’échelon cantonal ou régional, notamment en matière de sécurité, de mobilité, de tourisme ou de promotion économique.

Assurer une stabilité financière

La péréquation cantonale actuelle, plus favorable aux grandes communes, permettrait d’économiser 1,7 million de francs par année. Une fusion offrirait une stabilité financière ainsi qu’une capacité d’autofinancement plus importantes. En matière de fiscalité, le taux d’imposition principal de la nouvelle commune, fixé par la convention de fusion, sera de 68.5, sous réserve d’une modification des charges péréquatives. Il entrera en vigueur le 1er janvier 2022 et sera applicable à l’ensemble du territoire de la nouvelle commune pour toute l’année 2022.

Gestion administrative simplifiée

La fusion permettra de renforcer certaines ressources au sein de la nouvelle commune, notamment dans les domaines de l’informatique, des finances et du service juridique. La gestion administrative se trouvera simplifiée grâce à la suppression de toutes les discussions et négociations afférentes à la gestion intercommunale actuelle.

Une fusion garante des identités villageoises

Toutes les fusions ont une composante émotionnelle et humaine très forte qui doit être respectée. Le sentiment de perte d’identité est probablement celui qui revient le plus régulièrement dans ce type de processus. Il faut toutefois rappeler qu’une fusion est avant tout une démarche politique et administrative. Il n’est nullement question de fusionner une histoire, des origines, des mentalités, des traditions propres aux Blonaysans et aux Saint-Légerins.

Préserver les emplois

Pour les employés communaux, actuellement plus de 90 emplois, l’éventualité d’une fusion provoque des interrogations légitimes. Une réorganisation de l’administration sera de la compétence des nouvelles autorités. Ces changements n’entraîneront pas de licenciements. Il est prévu que le personnel en fonction au jour de la fusion, occupé à plein temps ou à temps partiel, soit transféré à la nouvelle commune, aux conditions en vigueur au moment de la fusion.